mardi 16 juin 2015

Rallye Saguenay (Partie 3)

Le rallye:

Déjeuner et réunions des pilotes pour quelques dernières explications. On part en convoie faire la reconnaissance des routes mais il y a un malentendu et des voitures de rallyes se retrouvent devant nous. Il faut comprendre que les voitures de rallye roulent à une vitesse moyenne d'environ 50-60 km/h et que le pilote dicte la route route à son co-pilote qui les note et de temps en temps s'arrêtent pour discuter de sections plus complexes etc... c'est ce qu'on appelle faire des pace notes. Bref pour nous ça avance pas assez vite, comme on a pas de co-pilote, la reconnaissance sert à donner un visuel, de tester un peu la traction pour se donner un "feeling" de la route. Ceux qui deviendront très bons seront presque capables de mémoriser les routes avec un passage. En rallye auto il y en a plusieurs qui le sont capables.

On fait les 2 premières spéciales au ralenti et arriver au bout je m'organise avec mon copain Morissette qui ouvre la route de rouler derrière lui. Mot d'ordre garde un rythme un peu plus élevé. Beaucoup mieux cette fois et je crois que Mo c'est amusé dans sa vielle Audi.

Retour à l'aire de service, petite demi-heure pour se préparer au départ. Carte de temps en poche c'est parti, Jean-Marc, Hugo, Don, Jason, Moi et Martin. Au départ de la première spéciale je pare avec Martin Horik et lui demande de klaxonner et que je regarderais dans mes miroirs car je sais qu'il va me rattraper. Pas de problème tout est cool. 5-4-3-2-1 go!!!! Les premiers km défilent, la nervosité tombe ça va bien je me sens toujours en contrôle je dépasse pas mes limites. Passe le fameux point de spectateurs ou j'ai fait des tonneaux en 2011 on roule... une belle monté, je reste au centre !!!!!! Merde ça kick! 

Je dois mentionner que lors des reconnaissances, à la crête de cette monté Don avait fait un petit saut et moi le devant à rebondis et je suis partit un wheelie, chose que je n'ai pas aimé. En mode course il était trop tard quand j'ai réalisé où j'étais, j'ai sauter et déporter vers la droite. Relâche les gaz réaligne la vision pointe et gaz! Je roule à l'extrême droite et je frôle la broussaille et là le coup de grâce, une branche ou un petit arbre d'environ 15mm de diamètre dépasses des autres et agrippe mon Handguard (C'est solide et Ta.. des Cycra ProBend). Il s'en suit une pirouette de la moto qui m'éjecte sur la route en faisant une roulade. Je cours ramasser la moto car je sais que Martin arrivera d'un moment à l'autre et ne me verra pas de l'autre côté de la crête. Je lève la moto, la pousse sur le côté, side-stand et je prends quelques secondes pour me ressaisir. je fais le tour rapidement tout semble complet, j'arrache le restant de la branche qui est accrocher au guidon je replace le fairing qui est cracké à quelques endroits mais pas cassé (vive le composite) flasher arracher mais bon y tenait déjà avec du tape, garniture de plastique cassé sur Leo Vince, humm c'est même plus beau sans le plastique. Martin Horrik arrive et S,apprête à arreter mais je lui fais vigoureusement signe de continuer, il repart en trombe. Quelques secondes plus tard, le camion ballais arrive, je dis au conducteur que je continus, je saute sur la moto et démarre. Il y a tou de suite un drôle de bruit, je vois au traver de mon fairing la roue avant qui valse  Ah merde...

Je fais encore 200m et je stationne la moto à un point de blocage avec un gros groupe de spectateurs, fin de la partie moto du rallye pour moi. Sauf que quand tu est au Saguenay, rien ne s'arrête là... 
Personne à vue ma débarque car j'étais trop loin mais tout le monde est sur le party. Je pèse le bouton OK sur le SPOT, je donne ma carte de temps au camion balai, j'enlève mon manteau et mes pantalons de moto et je m'installe pour regarder le rallye et je deviens littéralement une victime de l'hospitalité très généreuses des gens du Saguenay 

Roue croche, même le hub a tordu. Donc si quelqu'un a une roue à vendre... 




Photo de groupe, 


Gens de party au Saguenay!


Et bien installés pour regarder le rallye


 Au retour on monte dans le camion balais


Rallye Saguenay (Partie 2)

Le rallye, comme tout événement ça débute avec les formalités, inscriptions, vérification des documents etc... On passe les motos à l'inspection technique qui était très simpliste. On savais d'office que les motos étaient tous en ordre et pas trop d'inquiétudes de ce côté. On ajoute un triangle de sécurité que l'on doit transporter ainsi qu'une petite trousse de premier soins, les numéros de compétitions, vérifie qu'on a tout notre équipement etc. Disons étant un premier événement avec des riders connus et professionnels et que l'événement étant une preuve de concept l'inspection était très simpliste. Par contre ce rallye-moto Saguenay avec les commentaires de tout les participants servira à rédiger une réglementation officielle autant technique que sportif pour des événements futures.

En début de soirée, crash course rallye 101. Il faut dire que c'est pas facile de comprendre le fonctionnement d'un rallye et normalement c'est le co-pilote qui s'occupe de tout ça. Rouler vite sur une route fermer n'est qu'une partie de la formule et puisque à moto et sans co-pilote s'ajoute à ça les calculs de temps, entrées et sorties de zones, regroupements, temps long, retard maximum et j'en passe. Chaque erreur implique une pénalité. Étant le vétéran dans cet aspect, je voyais bien que Don et Hugo avaient des craintes vis à vis toute cette gestion supplémentaire. C'est un peu normale aussi, une formation de co-pilote dure normalement une journée. Les 3 ensemble, j'ai refais la démonstration avec exemples et explications et en regardant les résultats officielles, mes explications devaient être assez bonnes car aucun des 2 n'a eu de pénalités de temps. :) Donc ils ont calculé parfaitement. C'est pas facile faire des maths, sous le stress et adrénaline et calculer sur une base de 60 et non 100.

http://www.rallyscor...015Overall0.htm

C,est aussi à ces moments qu'on réalise vraiment qu'une moto a besoin de préparation différente pour un rallye. contrairement à une voiture, il n'y a pas d'endroit pour ranger des crayons et un carton ou inscrire ses temps, pas d'horloge que l'on peux synchroniser à seconde près. Trouver un endroit ou transporter un triangle de sécurité, une trousse de premier soins, et balise Spot sans nécessairement avoir de tank bag... Mais on trouve une solution à tout, c'est en ordre. l'heure du dodo car réunion des pilotes à 8 heures et début des reconnaissance. 




lundi 15 juin 2015

Rallye Saguenay (Partie 1)

Cette fin de semaine fût une première au Canada, un rallye en moto sanctionné comme étant une course.

Le rallye Saguenay pour sa 12ième édition incluait un groupe de 6 motos et j'ai eu l'honneur de faire partie de ce petit groupe. Événement unique cette année qui sert de concept et preuve de faisabilité vis-à vis les autorités sportives. Il faut dire que j'ai quand même donné un petit coup de pouce au concept, l'idée ayant commencé il y a un peu plus d'un alors que j'étais encore directeur régional pour l'Association canadienne de rallye ou communément appelé CARS (Canadian Association of Rally Sports).


Wow! toute une fin de semaine. Par où commencer? y'a tellement de choses à raconter car un rallye, peu importe ton implication, que tu sois compétiteur, spectateur, organisateur, bénévole... c'est toujours une aventure. 

L'organisation voulait un maximum de 10, on devait être 8 mais un c'est désisté à la dernière minute et malheureusement le 2ième n'avait pas une moto légale pour la route. Néanmoins nous étions 6 gars enthousiastes et je n'ai que du positif à dire de mes confrères riders.

  • Martin Horik (émission Octane à V télé) tout content d'avoir un événement si proche de chez lui, super jovial et vraiment le fun à côtoyer. Pis quel talent de pilote! Son équipe et lui ont filmé la première émission de sa nouvelle saison de Octane. Donc c'est à suivre!
  • Hugo Gravel ou Bellanger (y'a 2 noms pour nous mélanger) un vrai pro, c'est occupé de moi comme un grand frère (faut pas oublier que je suis le ti-cul rookie de la gang). Sa mère est même venue nous supporter et à camper sur le site et on parle pas de camper dans un motorisé, on était soigné aux petits oignons et j'ai bien mangé.
  • Don Pronovost, école MX Pro, beaucoup de gens m'ont parlé de lui, j'ai pu discuté quelques fois avec au téléphone et rencontré pour la première fois cette fin de semaine. Extrêmement sympathique quand on réussi à franchir sa timidité ;) Minutieux et très exigeant envers lui-même. Don a plongé tête première dans l'inconnu cette fin de semaine et à performé avec brio. Le rallye moto sera peut-être pas son type de course préféré car c'est un gars qui aime beaucoup les événements d'endurance et de dépassement de soi comme son défi 16/24. Mais je crois que cette fin de semaine il s'est dépassé d'une façon tout à fait différente, le rallye-moto c'est un genre de course pas comme les autres. Je laisserais à Don de raconter son histoire. Avec son expérience je crois que Don sera surement un grand atout pour le dévelopement de la discipline au niveau technique.
  • Jean-Marc Alcaraz, un vieux chum de rallye auto, à piloter en rallye pendant plusieurs années au Championnat canadien, ensuite en circuit routier et trippe sur la moto hors-route. Il me traite de fou mais je sais que c'est juste pour pas qu'il se sente tout seul car ça prend un fou pour reconnaître un fou. Je le remercie pour le transport de ma moto et surtout d'avoir le courage de faire le rallye en grosse inconsciente.
  • Jason Adams, un gars que je connaissait un peu de par un ami commun et ces quelques videos de rallye-moto aux USA. Jason nous viens des USA, mais certiains d'entre vous qui ont fait l'Orange Crush doivent le connaître il y a déjà participé. Jason est un artise et il a plusieurs années d'expérience en rallye-moto car la disciplinde existe depuis 2007 aux USA. Et un artiste ça fait les choses pas comme les autres, Jason roule en BMW R100. Très sympathique personnage, baragouine un peu le français et adore rouler au Québec. En pourparlés pour compléter mon équipe à l'orange Crush:)
  • Ivan, moi-même, le ti-nouveau dont la maladie de rouler sur la garnotte à toujours été présente et jamais soigné mais dont la partie virale de rouler à 2 roues sur la garnotte à pris 18ans d'incubation et depuis maintenant un peu plus d'un an est répandu au travers de mon corps et tellement virulent que j'ai le goût de faire de la course en plus... C'est la vie... ;)


Désolé, j'ai pas pris beaucoup de photos. certains tirés de Facebook et/ou de mon ami Francis Béland, Roseorange photo.








dimanche 7 juin 2015

Aujourd'hui fût une journée pas comme les autres.

Rouler sur les sentiers battues c'est pas ce que j'aime faire mais celui là il est assez spéciale. Pas à tout les jours que l'on peux faire un tour du Circuit Gilles Villeneuve avec sa moto le jour même de la course de Formule 1.

Salut Gilles!