mercredi 19 août 2015

Destination, Rallye Lac-Aux-Sables. La revanche

Cette année j'ai pris ma revanche de me rendre en moto au Rallye Lac-Aux-Sables par le long chemin.

La revanche, je m'explique. Je participe à tout les rallyes automobiles de performance au Québec depuis plus d'une quinzaine d'années que ce soit en tant que bénévole, officielle ou compétiteur et l'an passé pour la première fois j'ai déclaré forfait à cause de maladie. J'avoue avoir déjà "caller malade" au travail pour aller aux courses mais jamais le contraire. Même ma conjointe n'y croyais pas. Mais avoir la gastro c'est une chose mais la gastro en moto ou en rallye, je laisse ça à votre imagination :mrgreen: .

Le chemin logique et sans soucis à partir de Vaudreuil, c'est la 40 direction est, le trafic de l’île de Montréal (c'est rassurant, pas de surprises, on sait qu'il va en avoir) Trois-Rivières, Shawinigan, St-Tite, Hérouville, et Hervé-Jonction/Lac-Aux-Sables. 240km, 2.5 heures de bitume et on y est.

Le long chemin, on se fait une collection de tracé GPS retrouvés sur Ridaventure et on les relie pour se rendre à destination. Le résultat, 585 km de plaisir. Comme les prévisions météo sont complètement disjonctés c'est à 9h vendredi matin, avec une heure de retard sur mon heure de départ prévue que je quitte la maison par une pluie diluvienne. Les gouttes sont tellement grosses qu'à un moment je suis certain que ce sont des grêlons. Je débute par 45 minutes d'autoroute en direction ouest (je sais, je suis partis dans la mauvaise direction) pour me rendre à Hawkesbury faire le plein d'essence moins chère et je m'engage dans le chemin Scotch. Comme il a plu toute la nuit, c'est mouillé à souhait.

Désolé, je n'ai pas pris beaucoup de photos pendant la ride à cause des condition mais aussi à cause des contraintes de temps.


Toujours agréable le chemin Scotch, je poursuis vers le nord sur le chemin de la Rivière Rouge, demande aux moines du temple Tam Bao Son (http://www.tambaoson.com/) d'avoir une bonne pensé pour moi (faudrait bien que j'aille visiter un jour, depuis la route, ça semble de toute beauté). À partir d'Arundel, un petit bout d'asphalte jusqu'à Weir et ensuite le chemin Jackrabbit. Je décide de ne pas continuer jusqu'à Fort Ouest car je me dis que les trous d'eau sous la ligne d'hydro doivent être bien plein, avec le temps misérable de ce matin et tout mes bagages, j'en ait pas envie. Je me dirige à la 117 via la pourvoirie du Lac Berval et de là de nouveau sur l'asphalte jusqu’à St-Donat. Je dévie de ma route planifié pour prendre le chemin du Nordet qui est d'une platitude monumentale. Au moins le brouillard épais comme de la soupe aux poids ou la pluie rendent les choses plus intéressantes.

Entrée au Parc du Mont Tremblant, je paie les 8.50$ pour faire les 35km à travers le parc pour me rendre à Saint-Michel des Saints. Comme consolation, le soleil est au rendez-vous à SMDS ou je m'arrête au Provigo acheter un lunch préfabriqué. Je me ferais pas prendre 2 fois à la cantine Chez Ti-Jules où il a fallu 1 heure pour avoir 2 hotdogs et un Coke em0300  j'emporte le tout et reprends la route pour me trouver une belle place où pique-niquer.

La chute des Français

Petite grenouille qui me tiens compagnie.



20 minutes de pose lunch et je repars en direction du barrage. Je contourne le réservoir Taureau par le nord car on ne peux plus traverser le barrage. La route ici est beaucoup plus étroite et les derniers 45 km jusqu'au barrage sont juste de la largeur d'un véhicule (faire gaffe aux Side-by-Side qui roulent en cinglés) et comparable aux sections les plus difficiles de la Scotch sauf pendant 45km. Beaucoup de plaisir zrockn_roll

De temps à autre la technologie en pleine forêt:

Et des petits mots doux

Quelques km plus loin et le fameux barrage du réservoir Taureau

http://www.gillesriv...ace-du-lac.html



Sur place il y a un petit groupe de gens en Quad et qui viennent de la région. Je leur demande s'ils savent pourquoi on ne peux pas passer sur le barrage. La raison étant fort simple, le garde corps est en trop mauvais état et il y a risque de chute si on s'y appuie. Ils ne savaient pas par contre si Hydro allait réparer et si un jour on pourras de nouveau emprunter le barrage.

Après une pose de 10 minute je reprends la route jusqu'à mon "waypoint" plan A ou plan B. De ce point je me suis donné 2 choix, Plan A; bifurqué direction est et Matawin pour traverser la rivière St-Maurice, 83 km pour me rendre à Lac-aux-Sables. Ou Plan B; aller au nord et traverser la rivière St-Maurice à Rivière-aux-Rats, 200 km pour me rendre à Lac-aux-Sables. Il est 15h50, j'opte pour le Plan B, encore un petit 200km.

Je zigzag à travers les chemins forestiers, rien de très technique, je croise une famille de 3 chevreuils, un ours, un serpent. Du pont de Rivières-Aux-Rats je prends la 155 direction nord jusqu'à quelques km de La Tuque ou de nouveau je reprends la gravelle direction sud vers la ZEC Tawachiche et Lac-aux-Sables.

on trouve de drôles de panneaux routiers dans la foret:

Bière seulement à Trois-Rives, les autres places on juste des Martinis

Pont ferrovière... bungee quelque'un????

Arrivé à Lac-Aux Sables tel que prévue juste avant 19h, total de la journée 585km en 10h. Très satisfait de la journée et pas trop épuisé, ça augure bien pour l'Orange Crush.


Le lendemain, samedi, j'avais la tâche de participer au rallye pour faire l'évaluation des routes pour une possible participation des motos en 2016. J'en profite aussi pour tester le roadbook que je viens d’installer en préparation pour l'Orange Crush.

Je roule devant les voitures d'ouverture officielles (course opening) et je garde un rythme assez élevé toute la journée, c'est pas une vitesse de course mais beaucoup plus rapide que lors d'une ride normale. La ZEC Tawachiche n'est pas de mon goût, beaucoup trop rapide et très peu de traction en dehors de la ligne tapé, le gravier est comme des billes. Je me limite à 120km/h (le limiteur de RPM en fond de 6ième était facilement atteignable) de vitesse maximum mais ma vitesse moyenne fût juste en dessous de 90km/h pour cette spéciale. Les autres spéciales c'est du bonbon, sinueux et bonne traction. Du fun en masse sur 210 km de routes de rallye mais plus dure physiquement à cause du niveau d'attention qu'il faut maintenir pour rouler à plus haute vitesse.



https://www.facebook...lye?pnref=story

Tout de suite après le podium, je réinstalle mes bagages et je quitte pour Ste-Sophie de Lévard où j'arrive à la noirceur et je campe à la piste de motocross. Bilan de la journée 385km.

Journée de dimanche, j'ai peu à raconter. Je me réveille et l'humidité est acablante. J'ai l'impression qu'il a plu cette nuit mais il en est rien. Tout est mouillé et dans quelques heures il va faire 30 degrées et gros soleil, on va souffrir em4300 . Je suis inscrit au cours MxPro de Don Pronovost, un excellent cours, je recommande à tout le monde. De la théorie et des exercices pratiques. Faire des "stop and go" c'est pas aussi simple que ça en a l'aire. C'est surprenant qu'on parviens aussi à faire 22km pendant le cours sur un terrain de la grosseur de demi terrain de soccer. Beaucoup de petites techniques à assimilé et de mauvaises habitues à casser. Encore une superbe journée malgré la chaleur et le fait qu'on bouge pas beaucoup, j'ai jamais bue autant d'eau dans ma vie, la petite ride en fin de cours fut très apprécier.

Ensuite retour à la maison via Trois-Rivières et la 40, total de la journée 253km, grand total de la fin de semaine 1200km.

mardi 16 juin 2015

Rallye Saguenay (Partie 3)

Le rallye:

Déjeuner et réunions des pilotes pour quelques dernières explications. On part en convoie faire la reconnaissance des routes mais il y a un malentendu et des voitures de rallyes se retrouvent devant nous. Il faut comprendre que les voitures de rallye roulent à une vitesse moyenne d'environ 50-60 km/h et que le pilote dicte la route route à son co-pilote qui les note et de temps en temps s'arrêtent pour discuter de sections plus complexes etc... c'est ce qu'on appelle faire des pace notes. Bref pour nous ça avance pas assez vite, comme on a pas de co-pilote, la reconnaissance sert à donner un visuel, de tester un peu la traction pour se donner un "feeling" de la route. Ceux qui deviendront très bons seront presque capables de mémoriser les routes avec un passage. En rallye auto il y en a plusieurs qui le sont capables.

On fait les 2 premières spéciales au ralenti et arriver au bout je m'organise avec mon copain Morissette qui ouvre la route de rouler derrière lui. Mot d'ordre garde un rythme un peu plus élevé. Beaucoup mieux cette fois et je crois que Mo c'est amusé dans sa vielle Audi.

Retour à l'aire de service, petite demi-heure pour se préparer au départ. Carte de temps en poche c'est parti, Jean-Marc, Hugo, Don, Jason, Moi et Martin. Au départ de la première spéciale je pare avec Martin Horik et lui demande de klaxonner et que je regarderais dans mes miroirs car je sais qu'il va me rattraper. Pas de problème tout est cool. 5-4-3-2-1 go!!!! Les premiers km défilent, la nervosité tombe ça va bien je me sens toujours en contrôle je dépasse pas mes limites. Passe le fameux point de spectateurs ou j'ai fait des tonneaux en 2011 on roule... une belle monté, je reste au centre !!!!!! Merde ça kick! 

Je dois mentionner que lors des reconnaissances, à la crête de cette monté Don avait fait un petit saut et moi le devant à rebondis et je suis partit un wheelie, chose que je n'ai pas aimé. En mode course il était trop tard quand j'ai réalisé où j'étais, j'ai sauter et déporter vers la droite. Relâche les gaz réaligne la vision pointe et gaz! Je roule à l'extrême droite et je frôle la broussaille et là le coup de grâce, une branche ou un petit arbre d'environ 15mm de diamètre dépasses des autres et agrippe mon Handguard (C'est solide et Ta.. des Cycra ProBend). Il s'en suit une pirouette de la moto qui m'éjecte sur la route en faisant une roulade. Je cours ramasser la moto car je sais que Martin arrivera d'un moment à l'autre et ne me verra pas de l'autre côté de la crête. Je lève la moto, la pousse sur le côté, side-stand et je prends quelques secondes pour me ressaisir. je fais le tour rapidement tout semble complet, j'arrache le restant de la branche qui est accrocher au guidon je replace le fairing qui est cracké à quelques endroits mais pas cassé (vive le composite) flasher arracher mais bon y tenait déjà avec du tape, garniture de plastique cassé sur Leo Vince, humm c'est même plus beau sans le plastique. Martin Horrik arrive et S,apprête à arreter mais je lui fais vigoureusement signe de continuer, il repart en trombe. Quelques secondes plus tard, le camion ballais arrive, je dis au conducteur que je continus, je saute sur la moto et démarre. Il y a tou de suite un drôle de bruit, je vois au traver de mon fairing la roue avant qui valse  Ah merde...

Je fais encore 200m et je stationne la moto à un point de blocage avec un gros groupe de spectateurs, fin de la partie moto du rallye pour moi. Sauf que quand tu est au Saguenay, rien ne s'arrête là... 
Personne à vue ma débarque car j'étais trop loin mais tout le monde est sur le party. Je pèse le bouton OK sur le SPOT, je donne ma carte de temps au camion balai, j'enlève mon manteau et mes pantalons de moto et je m'installe pour regarder le rallye et je deviens littéralement une victime de l'hospitalité très généreuses des gens du Saguenay 

Roue croche, même le hub a tordu. Donc si quelqu'un a une roue à vendre... 




Photo de groupe, 


Gens de party au Saguenay!


Et bien installés pour regarder le rallye


 Au retour on monte dans le camion balais


Rallye Saguenay (Partie 2)

Le rallye, comme tout événement ça débute avec les formalités, inscriptions, vérification des documents etc... On passe les motos à l'inspection technique qui était très simpliste. On savais d'office que les motos étaient tous en ordre et pas trop d'inquiétudes de ce côté. On ajoute un triangle de sécurité que l'on doit transporter ainsi qu'une petite trousse de premier soins, les numéros de compétitions, vérifie qu'on a tout notre équipement etc. Disons étant un premier événement avec des riders connus et professionnels et que l'événement étant une preuve de concept l'inspection était très simpliste. Par contre ce rallye-moto Saguenay avec les commentaires de tout les participants servira à rédiger une réglementation officielle autant technique que sportif pour des événements futures.

En début de soirée, crash course rallye 101. Il faut dire que c'est pas facile de comprendre le fonctionnement d'un rallye et normalement c'est le co-pilote qui s'occupe de tout ça. Rouler vite sur une route fermer n'est qu'une partie de la formule et puisque à moto et sans co-pilote s'ajoute à ça les calculs de temps, entrées et sorties de zones, regroupements, temps long, retard maximum et j'en passe. Chaque erreur implique une pénalité. Étant le vétéran dans cet aspect, je voyais bien que Don et Hugo avaient des craintes vis à vis toute cette gestion supplémentaire. C'est un peu normale aussi, une formation de co-pilote dure normalement une journée. Les 3 ensemble, j'ai refais la démonstration avec exemples et explications et en regardant les résultats officielles, mes explications devaient être assez bonnes car aucun des 2 n'a eu de pénalités de temps. :) Donc ils ont calculé parfaitement. C'est pas facile faire des maths, sous le stress et adrénaline et calculer sur une base de 60 et non 100.

http://www.rallyscor...015Overall0.htm

C,est aussi à ces moments qu'on réalise vraiment qu'une moto a besoin de préparation différente pour un rallye. contrairement à une voiture, il n'y a pas d'endroit pour ranger des crayons et un carton ou inscrire ses temps, pas d'horloge que l'on peux synchroniser à seconde près. Trouver un endroit ou transporter un triangle de sécurité, une trousse de premier soins, et balise Spot sans nécessairement avoir de tank bag... Mais on trouve une solution à tout, c'est en ordre. l'heure du dodo car réunion des pilotes à 8 heures et début des reconnaissance. 




lundi 15 juin 2015

Rallye Saguenay (Partie 1)

Cette fin de semaine fût une première au Canada, un rallye en moto sanctionné comme étant une course.

Le rallye Saguenay pour sa 12ième édition incluait un groupe de 6 motos et j'ai eu l'honneur de faire partie de ce petit groupe. Événement unique cette année qui sert de concept et preuve de faisabilité vis-à vis les autorités sportives. Il faut dire que j'ai quand même donné un petit coup de pouce au concept, l'idée ayant commencé il y a un peu plus d'un alors que j'étais encore directeur régional pour l'Association canadienne de rallye ou communément appelé CARS (Canadian Association of Rally Sports).


Wow! toute une fin de semaine. Par où commencer? y'a tellement de choses à raconter car un rallye, peu importe ton implication, que tu sois compétiteur, spectateur, organisateur, bénévole... c'est toujours une aventure. 

L'organisation voulait un maximum de 10, on devait être 8 mais un c'est désisté à la dernière minute et malheureusement le 2ième n'avait pas une moto légale pour la route. Néanmoins nous étions 6 gars enthousiastes et je n'ai que du positif à dire de mes confrères riders.

  • Martin Horik (émission Octane à V télé) tout content d'avoir un événement si proche de chez lui, super jovial et vraiment le fun à côtoyer. Pis quel talent de pilote! Son équipe et lui ont filmé la première émission de sa nouvelle saison de Octane. Donc c'est à suivre!
  • Hugo Gravel ou Bellanger (y'a 2 noms pour nous mélanger) un vrai pro, c'est occupé de moi comme un grand frère (faut pas oublier que je suis le ti-cul rookie de la gang). Sa mère est même venue nous supporter et à camper sur le site et on parle pas de camper dans un motorisé, on était soigné aux petits oignons et j'ai bien mangé.
  • Don Pronovost, école MX Pro, beaucoup de gens m'ont parlé de lui, j'ai pu discuté quelques fois avec au téléphone et rencontré pour la première fois cette fin de semaine. Extrêmement sympathique quand on réussi à franchir sa timidité ;) Minutieux et très exigeant envers lui-même. Don a plongé tête première dans l'inconnu cette fin de semaine et à performé avec brio. Le rallye moto sera peut-être pas son type de course préféré car c'est un gars qui aime beaucoup les événements d'endurance et de dépassement de soi comme son défi 16/24. Mais je crois que cette fin de semaine il s'est dépassé d'une façon tout à fait différente, le rallye-moto c'est un genre de course pas comme les autres. Je laisserais à Don de raconter son histoire. Avec son expérience je crois que Don sera surement un grand atout pour le dévelopement de la discipline au niveau technique.
  • Jean-Marc Alcaraz, un vieux chum de rallye auto, à piloter en rallye pendant plusieurs années au Championnat canadien, ensuite en circuit routier et trippe sur la moto hors-route. Il me traite de fou mais je sais que c'est juste pour pas qu'il se sente tout seul car ça prend un fou pour reconnaître un fou. Je le remercie pour le transport de ma moto et surtout d'avoir le courage de faire le rallye en grosse inconsciente.
  • Jason Adams, un gars que je connaissait un peu de par un ami commun et ces quelques videos de rallye-moto aux USA. Jason nous viens des USA, mais certiains d'entre vous qui ont fait l'Orange Crush doivent le connaître il y a déjà participé. Jason est un artise et il a plusieurs années d'expérience en rallye-moto car la disciplinde existe depuis 2007 aux USA. Et un artiste ça fait les choses pas comme les autres, Jason roule en BMW R100. Très sympathique personnage, baragouine un peu le français et adore rouler au Québec. En pourparlés pour compléter mon équipe à l'orange Crush:)
  • Ivan, moi-même, le ti-nouveau dont la maladie de rouler sur la garnotte à toujours été présente et jamais soigné mais dont la partie virale de rouler à 2 roues sur la garnotte à pris 18ans d'incubation et depuis maintenant un peu plus d'un an est répandu au travers de mon corps et tellement virulent que j'ai le goût de faire de la course en plus... C'est la vie... ;)


Désolé, j'ai pas pris beaucoup de photos. certains tirés de Facebook et/ou de mon ami Francis Béland, Roseorange photo.








dimanche 7 juin 2015

Aujourd'hui fût une journée pas comme les autres.

Rouler sur les sentiers battues c'est pas ce que j'aime faire mais celui là il est assez spéciale. Pas à tout les jours que l'on peux faire un tour du Circuit Gilles Villeneuve avec sa moto le jour même de la course de Formule 1.

Salut Gilles!


samedi 23 mai 2015

La saison commence pour vrai!

Vendredi 1er mai.

La saison de moto a débuté pour vrai cette fin de semaine. Je devais faire une première "ride" avec mon ami Patrick dit "Le Poil" ce vendredi mais il eut un empêchement alors je fis la grasse matinée et je suis partie faire une petite balade d'un peu plus de 3 heures sur le fameux chemin Scotch.

Rien de trop technique, juste pour se dégourdir car l'hiver fût longue, les trajets entre la maison et le travail ne comptent pas comme "faire de la moto". Aussi question de placé les pneus fraîchement installés.

Belle balade, la Scotch est toujours aussi amusante, conditions très changeantes mais beaucoup plus sec que je me l'imaginais pour ce temps de l'année.


Petite détour exploratoire derrière le "pit de sable" sur le lit de l'ancienne voie ferré de la Mine de Kilmar.

Étant tout seul, je n'ai pas osé franchir ce passage d'eau, on voit à peine la route de l'autre côté.


 Demi-tour et je tente ma chance sur un autre sentier que j'ai croisé un peu plus tôt. J'espère qu'il me permettra déboucher  de nouveau sur le lit de l'ancienne voie ferré, mais non ça deviens très étroit et ça s'éloigne plus profondément dans la foret.

De nouveau demi-tour, je me décide d'emprunter des sentiers connues. Je reprend la Scotch et ensuite la sixième concession et ensuite je retourne vers Grenville et la maison. Juste à temps pour l'arrivée des enfants de l'école, une balade juste assez longue pour se dégourdir de notre longue hiver.

lundi 4 mai 2015

Les derniers préparatifs saison 2015

Les derniers préparatifs de la moto pour la saison 2015.

Être bien chaussé n'est pas une option pour aller hors route. Dunlop D606F à l'avant et MotoZ Tractionator Desert H/T à l'arrière. Nouvelle combinaison de pneus cette année, je garde le MotoZ à l'arrière mais remplace le Pirelli MT-21 à l'avant pour le Dunlop qui a de bonne côtes parmi les propriétaires de 690.



Remplacement des bagues de caoutchoucs du réservoir arrière ainsi que les pièces de montage. Avec de nouvelles bagues d'origine et de nouvelles pièces de montage de chez Rail Raid Products UK. Les attaches supérieures du réservoir sont un des points faibles du 690 EnduroR lorsqu'elles sont trop sollicités et que les bagues de caoutchouc prennent du jeu.








KTM Rally Footpegs

Après mon voyage l'automne passé, l'une des promesses que je me suis fait c'était d'installer des repose-pied plus grands (En plus des bottes d'enduro avec les semelles rigides). Ce n’est pas un luxe si l'on veut être plus confortable lors des longs trajets debout.

Pièces d'origine KTM et avec la mention "Race" ayant supportées les gagnants du Dakar depuis plus d'une décennie, mais agréablement surpris qu'ils sont moins chère que les autres options disponibles sur le marché.

Attention! là je commence vraiment à me sentir comme Marc Coma ;)

lundi 6 avril 2015

Puisque l'été a débuté et c'est terminée vendredi dans la même journée, j'ai décidé de démonté la suspension arrière. 2015 sera la 4ième saison pour cette moto, la 2ième en ma possession alors je voulais jeter un coup d’œil à tout les points de pivot.

Première impression, sale mais en ordre. Tout les roulements tournent bien, pas de points de résistance et pas de manque de graisse. Les ouvriers à Mattighofen ont fait du bon travail. Donc je ferais un bon nettoyage un peu de polissage à certains endroits, et graissage de tout les roulements et bagues de pivot et ce sera comme neuf.




Du même coup je change la bague d'ajustement de l'amortisseur avec une pièce en stainless de Rally Raid Products UK. Tout le monde se plaint sur les forums que la pièce d'origine saisie... et casse... et endommage l'amortisseur... que c'est pas bon... alors j'ai acheté la pièce... Après inspection et par expérience sur les voitures de rallye et ma propre voiture équipé d'une suspension "coil-over", selon moi, c'est vraiment pas nécessaire. La pièce d'origine est tout à fait suffisante et de bonne qualité.

Là où est le problème c'est le proprio et/ou le mécanicien de la moto, équipé d'un punch et un trop gros marteau. C'est certain que si tu essai d'ajuster le pre-load sans nettoyer l'amortisseur ça va saisir. Mais ça j'appelle ça travailler en cabochon.


Pratique la petite presse hydraulique de chez Canadian Tire


vendredi 3 avril 2015

Aujourd'hui j'ai "re-router" la conduite de frein avant et le fil du capteur de vitesse de la configuration d'origine, style motocross à la configuration rallye.

Cette configuration fonctionne mieux avec le fairing et évite le risque que la ligne de frein s’accroche dans la tour de navigation ou ailleurs dans le fairing lors des mouvements de suspension. Et à part de ça, si c'est bon pour Marc Coma ou Joan Barreda ça doit être bon pour moi.

On commence par enlever les gaines en plastique rigide. J'ai amincie la paroi avec un disque à sablé de 2 pouces et j'ai ensuite coupé avec un Exacto.



J'ai ensuite enlever l'étrier de frein pour re-router la conduite et le câble sous la tour de navigation. Comme ça on démonte pas la ligne et pas besoin de saigner le frein.

Ici le travail déjà complété avec gaine spirale et 2 "P-clip" pour retenir le tout sur le tripple du bas. Les KTM ont déjà 2 trous filetés à cet endroit.


Vue de l'autre côté.